01h48 CET
05/11/2024
Carlo Ancelotti a comparu en salle de presse de la Ciudad Real Madrid pour analyser le match entre Real Madrid et Milan, correspondant à la quatrième journée de la première phase de la Ligue des Champions, qui se disputera au Santiago Bernabéu (mardi, 21h) : "Cela fait une semaine que la tragédie à Valence s'est produite. Nous sommes tristes et très proches de tous les peuples touchés. J'espère que tout cela se résoudra rapidement. Dans ce sens, je veux que vous compreniez que parler de football en ce moment est compliqué, tout comme jouer".
"Nous faisons partie de ce pays et tout cela nous affecte beaucoup. Par respect pour vous et pour tous ceux qui souffrent, je vais essayer de donner une conférence de presse la plus simple possible, car je n'ai pas envie de parler de football. Le match de demain est spécial et j'aimerais en parler beaucoup, mais par respect j'essaierai de parler le moins possible".
Préparer un match dans ces circonstances
"C'est très difficile car on n'a pas la tête au travail tout le monde. Inévitablement, cela affecte tout le monde. On entend et on lit ce qui s'est passé et c'est incroyable et terrible. Nous avons préparé ce match car nous sommes professionnels et nous tenterons de le jouer et de le gagner. C'est ce que nous devons faire".
Sur la journée disputée en Liga
"Le monde du football a été plutôt clair. Personne ne voulait jouer. Cela me semblait la bonne décision, mais nous ne sommes pas ceux qui dirigent et nous devons respecter les décisions de ceux qui sont en haut".
Le professionnalisme
"Nous n'avons pas très envie de parler de football car, par rapport à ce qui s'est passé à Valence, ce n'est pas important. C'est notre profession et nous allons de l'avant, mais tout passe au second plan".
Le football devait s'arrêter
"Il y a différentes façon de venir en aide. Le football devait s'arrêter ce week-end et devait venir en aide, même s'il ne s'est pas arrêté. Le football est une fête et on peut le célébrer quand tout va bien, mais quand tout ne va pas bien, il ne faut faire aucune fête. C'est la chose la plus importante des choses les moins importantes de la vie. Mais comme je l'ai dit, nous sommes des employés, nous ne sommes pas ceux qui dirigent".
Sur la gestion de la tragédie provoquée par DANA
"Je ne peux pas donner mon avis là-dessus, je ne peux que faire le maximum pour tenter d'aider. Le peuple est frustré et c'est normal, mais je ne suis pas là pour évaluer ce qu'ont fait les politiques. Je n'ai pas les ressources pour le faire, je ne ressens que de la tristesse en voyant tant de personnes touchées de cette manière. C'est difficile de l'imaginer en 2024, avec toute l'information que nous avons. On peut savoir l'heure exacte à laquelle il va pleuvoir mais nous ne sommes pas capables de régler ce genre de tragédie".
La réaction citoyenne
"Je n'ai rien vu de tel. Je me suis informé et c'est une catastrophe incroyable. Les gens aident beaucoup et c'est ce que doit faire chaque citoyen, se réveiller et essayer de faire tout son possible pour venir en aide aux personnes touchées".
Au sujet du Ballon d'Or
"Cela fait partie du passé, il faut féliciter les récompensés et rien de plus. On m'a donné mon Ballon d'Or le 1er juin lorsque nous avons gagné la Coupe d'Europe. Ça a été une semaine difficile car l'ambiance n'est pas normale. Mais nous ne sommes pas tristes pour cela, l'ambiance est différente à cause de ce qui se passe en Espagne".
Le moral de Vini Jr.
"Il est triste, comme tout le monde. Nous prenons conscience de ce qui s'est passé. Nous avons malheureusement eu plus de temps pour préparer ce match et, dans ce sens, il s'est bien entraîné, comme tous les autres. Il est triste, mais ce n'est pas parce qu'il n'a pas gagné le Ballon d'Or".
Les politiques
"La politique est un sujet très compliqué, pas seulement en Espagne mais dans tous les pays. Je ne sais pas quelle est la culpabilité des politiques dans cette affaire, mais je comprends la frustration des personnes qui ont tout perdu. C'est compréhensible".
Attaquer des décisions externes
"Le pouvoir que nous avons est proche de zéro. Nous ne pouvons prendre aucune décision. Tous les entraîneurs avaient la même idée de ne pas jouer. Certains ont joué et l'ont fait sans envie. Je ne suis pas la bonne personne pour donner mon avis. Il y a une frase qui dit que le spectacle doit continuer, mais ce n'est pas vrai. Parfois des décisions sont prises et nous devons faire des choses que nous n'avons pas envie de faire".